Martin HEIDEGGER

Martin Heidegger

 

Philosophe allemand

né le 26 septembre 1889 à Messkirch et mort le 26 mai 1976 à Fribourg-en-Brisgau.


Pour bien comprendre dans quelles pensées nos pouvoirs politiques nous placent et ce qu'ils en attendent. Voici une petite synthèse de mes lectures.

L'humanisme qui nous est imposé ramène l'homme à un être vivant (animal en latin) dont il faut satisfaire les besoins.

L'homme, pour Heidegger, est bien plus que cela. Il prend de la distance par rapport aux choses et mène une existence dans le temps, donc une existence qui peut avoir un sens historique, contrairement à l'animal. Il a ainsi une existence, et pas seulement une vie.

L'homme est créateur et en cela, plus proche de la divinité que de l'animal.

 

L'homme meurt, l'animal ne meurt pas, il périt.

Cette philosophie est intégralement opposée à celles du Nazisme, du communisme et de notre libéralisme pour lesquels l'homme est d’abords un animal, une machine biologique interchangeable.

Elles communient toutes les trois dans l'"oublie de l’être", le scientisme et l'utilitarisme.

Elles sont métaphysiquement semblables et apparentés.

 

l'essence de l'histoire du monde moderne actuel, son êtres est la poursuite de la puissance pour la puissance dans un monde déserté par la Divinité.

Dans ce monde, le "moi" est devenu l'idole suprême, et la volonté de puissance du moi est ce qui est déterminant. La politique prend, dans un tel monde, un rôle envahissant.

 

La puissance ne tolère le monde (réduit à l'état d'objet) que s'il est utilisable pour elle, de même pour l'homme.

L'homme est considéré comme la plus importante des matières premières, ce qui implique qu'il doit être interchangeable, d'où l'importance de l'idéal égalitaire.

L'égalité détruit ce qui empêche l'homme d’être interchangeable : Les identités nationales, religieuses, ethniques, familiales et sexuelles sont des obstacles.

 

Sur quoi devrions-nous nous appuyer pour en sortir ?

Sans une morale de la charité, de l'amour, l'économie exploitera l'homme, la technique le tuera et la politique l'emprisonnera dans le totalitarisme. Le XXé siècle a réalisé cela indiscutablement !

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